En 2018, j’ai décidé de me lancer à 100% dans l’aventure de créer une nouvelle entreprise. J’avais de grands objectifs et beaucoup de travail devant moi, mais mon année ne s’est pas du tout déroulée comme je l’espérais.
À la place de retrouver une personne motivée, organisée et remplie d’énergie, j’ai plutôt découvert une Alexandra qui travaillait avec lenteur, qui laissait ses projets mijoter (trop longtemps!) et qui avait même parfois de la difficulté à passer à l’action.
On dirait qu’après avoir vécu dans l’épuisement puis dans la grande lenteur, mon corps, mon rythme ne voulait pas revenir comme avant.
Et cet état de vivre au ralentit m’a tellement apporté de frustration. Je me trouvais lente, je me trouvais paresseuse et je ne me trouvais pas digne de créer cette nouvelle entreprise (en comparaison à quoi?). À ce que j’avais l’impression que la société, la vie attendait de moi.
Mais c’était plus fort que moi. Même si j’essayais d’accélérer le rythme, mon corps m’envoyait des signes de fatigue très rapidement. Incapacité à me concentrer, aucune créativité, envie de dormir en tout temps, etc.
J’aurais pu simplement écouter la télévision parce que j’avais plus de temps, mais même moi qui adore me divertir avec des émissions, je n’avais pas le goût (un autre signe de mon corps!). Je passais donc plus de temps à méditer, à lire et à réfléchir et souvent à m’ennuyer.
Avoir trop de temps (oui ça ce peut!), m’obligeait à faire un énorme travail sur moi. Pourquoi je vivais cette impatience, cette frustration? Pourquoi je ne ressentais plus de joie au quotidien? Où était passé ma créativité? Pourquoi je n’étais plus aussi productive qu’avant d’avoir ma fille et mon épuisement?
Pourquoi c’est si difficile de s’arrêter?
C’est seulement en début 2019 que j’ai enfin compris, que mon corps m’obligeait à ralentir pour me permettre de faire le ménage dans ma vie.
Tout ce qui remontait lorsque je m’arrêtais était des choses que j’avais enfouies souvent inconsciemment, dû au manque de connexion à moi-même, au manque de temps et à mon rythme de vie effréné des 10-15 dernières années.
Et j’ai compris également pourquoi c’est si difficile pour mes clientes de prendre du temps pour elles, de s’arrêter quand je leur propose de le faire dans le cadre de leur coaching.
C’est difficile de s’arrêter, oui parce qu’on manque de temps, mais surtout parce qu’il faut faire face à toute la poussière accumulée dans son for intérieur. On doit faire face à ce qui doit changer, ce qui ne nous rend plus heureuse, ce qui nous gruge de l’intérieur (les traumatismes, les vieilles blessures).
On doit faire face à nos mauvaises habitudes, ce qui nous empêche de grandir, de s’améliorer, d’évoluer.
On doit faire face à toutes ces émotions qu’on a enfouies en dedans de nous, qu’on pensait disparues, mais qu’au final ne font qu’attendre le bon moment pour refaire surface.
“Les émotions sont comme des roches qu’on ajoute dans son sac à dos de vie. Si on ne s’en libère jamais, le poids ne fera qu’augmenter.” – Alexandra Leduc –
Et il ne faut pas se leurrer, un jour où l’autre tout ce qu’on aura voulu éviter en vivant à toute vitesse, en ne s’arrêtant jamais pour faire le ménage ou faire le point, refera surface et demandera toute notre attention pour refaire le point.
Que ce soit une maladie, une perte, un traumatisme ou une perte, on ne peut vivre toujours dans la fuite de ce qui ce cache en dedans de nous.
Si tu sens que tu as de la difficulté à t’arrêter pour prendre soin de toi, pour faire le point et le ménage dans ce que tu es et ce que tu désires et que tu lis cet article, c’est un signe que c’est le temps d’apprendre à t’arrêter.
N’attends pas que la vie t’oblige à le faire!
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