Les grandes vagues de culpabilité

Ce matin j’étais assise dans l’auto en revenant de l’épicerie pour acheter des choses pour la fête à Sam.

Oppressée dans la poitrine. Envahie par la culpabilité.

En me laissant ressentir et nommer ce qui est présent je note plusieurs aspects à cette culpabilité.

Je me sens coupable d’acheter des décos pour la fête à Sam. C’est pas écolo! Si je ne fais pas assez d’efforts qu’est-ce qui va arriver de la planète?

Je me sens coupable d’acheter du linge neuf parce que je n’ai pas l’énergie ni l’envie de magasiner les trucs écolos, non toxique et qui feront à mon corps avec des proportions non traditionnelles (c’est vraiment difficile présentement trouver du linge que j’aime et qui me fait bien). Et je me sens tellement belle dans le beau linge que j’ai trouvé. Mais j’aurais quand même pu me forcer plus…

Je me sens coupable d’acheter des jujubes pour faire plaisir à mes enfants, mais je sais que c’est plein de colorants et de sucre et que ça les dérègle momentanément. Mais je n’ai pas envie d’acheter les trucs santé trop durs et pas plaisants.

Je me sens coupable de laisser Mégane écouter de la télévision parce que j’ai besoin de temps pour moi et que dernièrement c’est vraiment pas évident trouver de l’espace.

C’est tellement épuisant parfois être une maman éveillée aux enjeux de vie moderne. Ce qu’on mange, ce qu’on achète, ce qu’on écoute et combien de temps on écoute, ce qu’on choisit comme vie au final.

Parfois je trouve que c’est vraiment difficile tenir cette barque pour notre bien-être, notre santé et la santé collective. Je vois à quel point tout est connecté et bien-sur que je veux faire ma part!

Je ne peux m’empêcher de me dire que ma vie serait tellement plus facile si je me foutais de tout ça. Si je ne voyais pas à quel point on se blesse soi-même, nos enfants et la planète.

Mais je ne peux pas vivre dans l’ignorance, parce que je sais. J’ai ouvert la boîte de Pandore, je ne peux plus nier ce qui est tellement évident dans ma face!

Mais alors comment garder une santé mentale tout en restant alignée avec ses valeurs? Sans tomber dans le over perfectionniste, le tout faire parfait?

Chose certaine la première étape pour moi a été de me laisser ressentir ce qui montait et de laisser aller ces émotions avec amour et douceur. De les nommer ici et les nommer à une amie.

Me rappeler aussi que je n’ai pas besoin d’être parfaite. Me rappeler que je suis aimée même si je ne suis pas parfaite (une blessure profonde qui m’a fait croire que je devais toujours être bonne dans tout et parfaite pour être vue et aimée).

Me rappeler de m’accorder de la bienveillance, de la grâce et de la clémence comme je le ferais avec une amie.

Ces grandes vagues de culpabilités elles arrivent occasionnellement. Je les prends maintenant pour des signaux qu’on me corps m’envoie comme quoi il est temps d’une remise à niveau. Rien de gros, juste de la présence à ce qui a besoin d’être nourri.

Quand tout s’empile jour après jour et qu’on ne prend pas le temps de faire de l’espace à l’intérieur de soi, de faire le ménage, de respirer, de se recentrer les grandes vagues vont continuer à refaire surface.

Le corps est tellement intelligent. Tout ce qu’on ressens autant les symptômes physique et que les émotions sont des signaux pour nous permettre de revenir aligné avec notre plus pure nature.

Ça tombe tellement à point parce que j’ai eu envie de créer un espace pour qu’ensemble on souffle un peu.

Qu’on se donne amour et bienveillance et qu’on se dépose dans un espace calme et apaisant.

Je t’invite donc à RESET mercredi le 5 juillet à midi. La rediffusion sera disponible. (tu peux le recevoir même si tu lis ceci près le 5 juillet)

Un moment ensemble pour recevoir une transmission de fréquence d’harmonie dans ton corps grâce à ma méthode BodyJoy et pour recevoir mes trucs et outils préférés pour soutenir ton corps à revenir facilement à l’ancrage et au calme.

Tu peux recevoir Reset Ici

Et toi est-ce que tu vis parfois ces grandes vagues qui t’empêche de respirer ?